Passer la navigation

Le pape Pie XII.

Pie xii blog

Eugenio Maria Giuseppe Giovanni Pacelli (né à Rome, le 2 mars 1876 – mort à Castel Gandolfo, le 9 octobre 1958) est élu pape le 2 mars 1939 sous le nom de Pie XII (en latin : Pius XII, en italien : Pio XII). le 2 mars 1939, au troisième tour de scrutin. Le conclave a à peine duré 24 heures

Né dans une famille de l’aristocratie du Saint Siège, étudiant et prêtre brillant. Eugenio Pacelli annonce dès 12 ans son intention d’être prêtre Étudiant discipliné, sportif (natation, cheval, canot) musicien (violon) s’intéressant à l’archéologie, il commence en 1894 sa théologie à l’Université grégorienne IL progresse dans la curie, en tant que juriste dans la diplomatie vaticane. Il est ordonné prêtre à Pâques le 2 avril 1899. Nonce apostolique pendant la Première Guerre mondiale en Bavière puis en Allemagne, où il assiste à un coup d’état communiste et à la naissance du parti Nazi, négociateur de plusieurs concordats, il devient en 1929 secrétaire d’état et est créé cardinal par le pape Pie XI. Il travaille avec lui au quotidien, en particulier sur les relations avec l’Allemagne où Hitler arrive au pouvoir avec l’appui du catholique Von Papen, avec lequel il négocie un concordat. Il travaille ensuite pour Pie XI à la lettre de condamnation du nazisme Mit brennender Sorge. Ses capacités de diplomates et la confiance de Pie XI qui meurt en 1939, en font le favori du conclave qui l’élit peu avant le début de la guerre.et cette courte durée accrédite une rumeur selon laquelle l’élection avait été unanime. Pacelli est élu avec probablement 48 voix sur 62.

Aussitôt, Pie XII se trouve plongé dans la Seconde Guerre mondiale. Après l’invasion de la Tchécoslovaquie, la diplomatie vaticane intervient pour empêcher la guerre, sans succès. Après le pacte Ribbentrop-Molotov, le Vatican tente au moins de garder l’Italie hors du conflit. Dans sa première encyclique, Summi pontificatus (20 octobre 1939), il dénonce l’engrenage de la guerre. Fin 1939, Pie XII visite même le roi Victor-Emmanuel III dans sa résidence du Quirinal, ancienne résidence pontificale.

XII choisit de maintenir l’Église hors du conflit des belligérants. À la supplique des évêques polonais décrivant les atrocités des Nazis, il réplique par la voix de Mgr Tardini :

« Tout d’abord, il ne semblerait pas opportun qu’un acte public du Saint-Siège condamne et proteste contre tant d’injustices. Non pas que la matière manque mais des raisons pratiques semblent imposer de s’abstenir.»

Mgr Tardini ajoute qu’une condamnation officielle du Vatican « accroîtrait les persécutions ». Pie XII précise lui-même :

« Nous laissons aux pasteurs en fonction sur place le soin d’apprécier si, et dans quelle mesure, le danger de représailles et de pressions, comme d’autres circonstances dues à la longueur et à la psychologie de la guerre, conseillent la réserve — malgré les raisons d’intervention — afin d’éviter des maux plus grands. C’est l’un des motifs pour lesquels nous nous sommes imposés des limites dans nos déclarations.»

La diplomatie vaticane ne parvient pas à maintenir des relations satisfaisantes avec l’Allemagne nazie, ni avec l’Italie fasciste. Les rapports avec l’URSS se révèlent inexistants. En revanche, le Vatican peut nouer des liens avec les États-Unis.

Au début de la guerre, les puissances de l’Axe tentent de lever le drapeau de la croisade contre l’URSS pour légitimer leur action. Mgr Tardini répond que « la croix gammée n’était] pas précisément celle de la croisade. » En septembre 1944, à la demande de Myron Taylor, il rassure les catholiques américains, inquiets de l’alliance de leur pays avec les soviétiques.

La fin de la guerre permet la pénétration du communisme en Europe de l’Est. Les rapports, inexistants durant la guerre, empirent. Les gouvernements liés à Moscou font fermer peu à peu les représentations du Saint-Siège. En 1952, le maréchal Tito rompt les relations diplomatiques avec le Vatican.

En juillet 1949, le Saint-Office excommunie globalement les communistes. Pie XII y fait allusion dans son discours de béatification d’Innocent XI, affirmant sa volonté de « défense de la chrétienté ». Les deux parties se crispent donc dans des attitudes d’opposition

Pie XII a proclamé le dogme de l’Assomption de la Vierge Marie par la constitution apostolique Munificentissimus Deus du 1er novembre 1950. La même année, le 23 décembre, il annonça la découverte de la tombe de saint Pierre, retrouvée exactement à l’aplomb de la coupole de Michel-Ange (sous l’autel majeur) à la suite de fouilles archéologiques. Le 20 novembre 1947, Pie XII publie l’encyclique Mediator Dei, consacrée à la liturgie qui « se développe selon les circonstances et les besoins des chrétiens ». Pie XII a encouragé l’apostolat des laïcs dans le monde187. Comme Pie XI, son prédécesseur, il a soutenu les mouvements de l’Action catholique

IIla ecrit surla nature de la liturgie, qui n’est pas seulement un culte public, extérieur, mais surtout un culte intérieur qui s’enracine dans la piété des fidèles (« que ce que nous professons dans nos observances extérieures, s’accomplisse réellement dans notre intérieur »). Son encyclique insiste ainsi sur l’importance de la coopération humaine à l’action divine : « l’Église cherche à faire pénétrer cet esprit dans toute la vie privée, conjugale, sociale et même économique et politique, afin que tous ceux qui portent le nom d’enfants de Dieu puissent plus facilement atteindre leur fin ».

Il est le premier pape à utiliser la télévision.

Le 23 décembre 1950, il y annonce la découverte de la tombe de saint Pierre, retrouvée exactement à l’aplomb de la coupole de Michel-Ange (sous l’autel majeur) à la suite de fouilles archéologiques. Filmé de façon régulière, il approuve un film, Pastor Angelicus ou des reportages photographiques qui le montrent dans les jardins hors de ses apparitions officielles, dont le port maîtrisé voire hiératique et la gestuelle ample, en particulier devant les foules, sont caractéristiques. À la fin de son pontificat, il précise la vision chrétienne de l’utilisation des médias modernes, qu’il encourage dans l’encyclique Miranda Prorsus sur le cinéma, la radio et la télévision. L’Église doit utiliser ces moyens pour diffuser la vérité et le bien, et doit veiller à s’opposer à la diffusion du ma

Il canonisa Pie X en 1954. On a pu parler de Pie XII comme d’un « docteur universel » On le surnomme aussi Pastor Angelicus, « pasteur angélique » IL avait une réputation de saint et de mystique.

Début de Radio Vatican

Créée le 12 février 1931 suivant le désir de Pie XI après l’instauration de l’État du Vatican, Radio Vatican se veut être la voix du Pape. Le siège de la radio se trouve aujourd’hui à Rome, son centre émetteur est à San Maria di Galeria. Sur les ondes de Radio Vatican, il est désormais possible d’écouter des émissions en quarante langues différentes. On peut observer l’ancien émetteur depuis les jardins du Vatican.

En janvier 1954, Pie XII tombe gravement malade. Mal soigné, il sort très diminué de cette attaque. Il meurt le 9 octobre 1958 à Castel Gandolfo, résidence d’été des papes, où depuis 1954 il faisait de longs séjours de repos. Sa béatificationd’abord prévue en a vec celle de Jean XXIII, le 2 septembre 2000, a été différée. Après son décès, il est l’objet d’une polémique sur ses « silences » (en particulier sur l’extermination des juifs dans toute l’Europe occupée par le régime nazi polémique qui reprend au moment de l’enquête sur sa béatification

Il est enterré dans les grottes Vaticanes, près de la chapelle ad caput, qui touche à la tombe de saint Pierre. Jean XXIII lui succède.

Laisser un commentaire